Week-end club
- Paul van Liebergen
- 17 sept.
- 4 min de lecture
Week-end dans le le Vercors, que d’eau, que d’eau !
le plaisir de pédaler sous la pluie.
(13 et 14 septembre 2025)
Ce week-end, tant attendu, s’est déroulé sous le triple signe de l’effort physique, de la bonne humeur et de mauvaises conditions météo.
Effort physique intense car il était prévu deux journées avec, à chaque fois, 1 600 mètres de dénivelée. En fait, les parcours étaient à la carte car des « bretelles » permettaient de raccourcir le cas échéant (ce que nous fîmes le samedi suite aux averses) ou bien de monter dans les voitures suiveuses dans les portions difficiles.
Mais tout a commencé par une douche froide quand Paul a appris, la semaine précédant notre séjour, que la municipalité de Nyons avait durci les conditions de prêt du minibus et de la remorque vélo. Ne pouvant y satisfaire dans l’urgence, nous avons été obligés de nous débrouiller par nous-mêmes. Paul et Daniel ont alors fait appel aux bonnes volontés et trois véhicules ont donc été mobilisés afin d’assurer le transport de nos bagages et de plusieurs vélos. Merci donc à Daniel, Dédé et Paul.
Le lieu de rendez-vous était fixé à Die où nous nous sommes retrouvés à 16 cyclos pour le WE complet, plus 2 électrons libres (Roger et Willy) qui se sont limités à l’aller-retour Die – Col de Rousset (1 249 mètres d’altitude). Peut-être que nos deux duettistes possédaient-ils des informations secrètes sur les mauvaises conditions météo à venir ? Tant il est vrai que la pluie ne les a rattrapés qu’à l’entrée de Die.
La montée s’est effectuée par une longue route de 20 km de long, aux nombreux lacets. Regroupement général à Vassieux où nous avons abandonné les voitures et tout le monde (les 16) s’est retrouvé sur son vélo (8 vélos musculaires et 8 VAE) pour poursuivre notre périple. Nous étions alors relativement confiants car la pluie n’était annoncée que pour 17 h au plus tôt. C’est à La Chapelle-en-Vercors (pause casse-croûte), vers 13 h, que notre affaire se compliqua avec quelques gouttes, suivies ensuite d’un déluge. Et pourtant, le vélo d’Alain était équipé de son garde-boue fétiche dont la seule présence évite, en principe, les averses. C’était loupé pour cette fois. Afin d’abréger nos souffrances, les gentils organisateurs nous ont aiguillé sur le trajet direct vers le col de Rousset. Cette montée, sous une pluie battante, fut laborieuse. Certains, prétextant « en garder sous la pédale » pour le lendemain, préféreront monter à leur main, quitte à paraître « mou du genou » (je donne un indice pour identifier le camarade concerné : droite. Facile...).
C’est en grelottant que nous arrivâmes vers 14 h 30 à notre hôtel à Vassieux, ce fut un vrai soulagement. Mais les chambres n’étaient pas prêtes (elles ne le furent qu’à 15 h 30). Néanmoins, nous pûmes nous changer dans des conditions spartiates, les dames dans le salon, les hommes dans le couloir des caves !
Pour attendre le repas du soir, Alain avait préparé une projection d’images sur la ligne Maginot des Alpes. Mais les débats ont ensuite porté sur l’attitude italienne en juin 1940 (« le coup de poignard dans le dos d’un homme tombé à terre ») et la résistance du béton face à l’artillerie allemande.
Le dîner, avec les traditionnelles ravioles, fut honnête, sans plus. Certains ont l’impression que la qualité dégustative a baissé par rapport à notre précédente visite (été 2020). En outre, le personnel aurait gagné à être plus aimable.
Nous levâmes nos verres pour souhaiter un joyeux anniversaire à Bruno, le « Charlie Gaul de Valréas », eu égard aux similitudes (même aisance dans les côtes, même métier) qui existent entre notre collègue et le champion luxembourgeois des années 1950.
Nuit parfaite. Jean-Pierre et Christine firent néanmoins une ronde nocturne afin de vérifier les vélos. Bien leur en prit car le vélo Moustache, ayant été déplacé, ne chargeait pas ! Le nécessaire fut fait afin d’y remédier et ainsi sauver la mise à son propriétaire …
La journée du dimanche commença par la consultation de la météo - à priori sans pluie -. Puis la mise en jambes s’effectua par la rude montée du col de la Chaux qui passe devant le Mémorial. Trois de nos féminines prirent à tour de rôle le volant de la voiture suiveuse, selon leurs sensations. Une très longue descente nous amena sur la route touristique de Combe Laval, une route en balcon au milieu de falaises impressionnantes. Les arrêts photo furent nombreux, ils étaient indispensables pour profiter au mieux de ce paysage à couper le souffle. Voir la vidéo de Daniel. En revanche, la traversée d’un petit tunnel, non éclairé, s’avéra délicate, certains mirent même pied à terre. Nous arrivâmes ensuite à Saint-Jean en Royan, puis les Grands Goulets nous tendaient les bras. Mais arrivés là, circulez, il n’a rien à voir : la route est barrée et le site escamoté. En compensation (?), nous dûmes emprunter un tunnel de 1,7 km de long, parfaitement éclairé mais très bruyant. Heureusement, une petite bande roulante, destinée aux cycles, existait.
Nous poursuivîmes jusqu’à la Chapelle où nous retrouvâmes notre emplacement attitré pour l’arrêt pique-nique (préparé par l’hôtel). Ensuite, le petit col de Proncel, Vassieux (certains se sont arrêtés au cimetière militaire où se trouve une carcasse de planeur), puis la dernière montée vers le col de Rousset, avec quelques gouttes d’eau. Nous avons donc monté le col de Rousset par les trois voies qui y mènent. La descente vers Die ne fût qu’une formalité, les grands lacets étant enchaînés avec facilité. Et nous sentions l’atmosphère qui se réchauffait au fur et à mesure que nous approchions de Die, un vrai régal.
Après un debriefing arrosé (pas par la pluie), dislocation du groupe, chacun repartant avec son véhicule.
Oubliant la pluie et les petits tracas administratifs, Paul et le bureau préfèrent retenir le succès de la sortie, l’ambiance conviviale et surtout la forte participation féminine, une première pour notre club : 7 dames sur le vélo pour 16 participants. On a frôlé la parité hommes - femmes !
Les participants : Daniel et Annick, Jean-Pierre et Brigitte, Dédé et Annie, Bruno et Françoise, Maryse, Martine, Christine, Paul, Eric, Claude S, Patrick M et Alain.
Un grand merci aux organisateurs : Daniel (reconnaissance des parcours), Christine, Paul et Eric (partie financière).
Alain


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